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    Urgences infectieuses chez la femme enceinte

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    anesthesie
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    Urgences infectieuses chez la femme enceinte Empty Urgences infectieuses chez la femme enceinte

    Post by anesthesie Fri Aug 19, 2011 2:46 pm

    51
    e
    Congrès national d’anesthésie et de réanimation. Médecins. Urgences vitales.
    ©️ 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
    Urgences infectieuses chez la femme
    enceinte

    P O I N T S E S S E N T I E L S

    L’infection chez la femme enceinte est souvent plus grave qu’en l’absence de
    grossesse

    La prise en charge de l’infection urinaire est une urgence absolue

    Parmi les infections virales, l’herpes génital doit être traité afin de sauvegarder
    la santé de l’enfant à naître

    Parmi les antibiotiques, les bêta-lactamines sont les molécules de première
    ligne. Les fluoroquinolones sont contre-indiquées

    La recherche et le traitement d’une colonisation vaginale à Streptocoque B
    sont systématiques.
    L’infection chez la femme enceinte présente des spécificités qui sont liées soit à la grossesse
    elle-même (chorio-amniotite), soit aux modifications de l’immunité qui confèrent
    à certaines infections un risque majoré, soit pour la mère, soit pour le foetus. Sur le
    plan thérapeutique, la stratégie d’utilisation des anti-infectieux doit tenir compte de
    ces spécificités, aussi bien dans un souci d’efficacité que pour éviter des effets indésirables.
    Le but de cette synthèse n’est pas de donner aux praticiens non-spécialistes les
    compétences d’un infectiologue ou d’un gynécologue-obstétricien fréquemment
    confrontés à ces questions, mais à lui faire acquérir des réflexes lui permettant de réagir
    de façon adaptée quand les circonstances le confrontent à l’infection chez la femme
    enceinte. Le problème spécifique de l’infection à VIH pendant la grossesse ne sera pas
    abordé.
    Le statut immunologique particulier de la femme enceinte la rend plus sensible à de
    nombreuses infections parasitaires, bactériennes ou virales. La plupart des infections
    sont également plus graves. [1]
    Toutes les situations de pathologie infectieuse au cours de la grossesse n’ont pas la
    même probabilité, et certaines d’entre elles relèvent d’une prise en charge spécialisée.
    Seules les pathologies infectieuses susceptibles d’être rencontrées en urgence par des
    non-spécialistes seront envisagées.
    2
    G. Potel, E. Batard, N. Winer, C. Gras-Le Guen
    Les antibiotiques utilisables au cours de la grossesse
    Les antibiotiques utilisables pendant la grossesse figurent sur le
    tableau 1
    [2]. En pratique,
    les bêta-lactamines sont la famille la plus utilisée, au sein de laquelle aucune molécule
    n’a jamais été rapportée comme ayant une quelconque foeto-toxicité. C’est donc
    dans cette famille que le choix d’une antibiothérapie doit se porter en priorité, à l’exception
    d’une éventuelle allergie connue chez la mère, et tenant compte du spectre d’activité
    de la molécule.
    Parmi les antibiotiques rarement utilisés en première intention, du fait de la possibilité
    théorique d’une toxicité rénale et cochléo-vestibulaire chez le foetus, la gentamicine a
    fait l’objet de plusieurs travaux en non-infériorité, qui permettent aujourd’hui de valider
    leur utilisation en dose uniquotidienne à 5 mg/kg [3]
    L’infection urinaire au cours de la grossesse
    La prise en charge de l’infection urinaire fait l’objet en France d’un consensus révisé en
    2008 [4]
    Toute bactériurie chez la femme enceinte, qu’elle soit ou non symptomatique, doit être
    traitée en urgence. Le risque d’évolution vers la pyélonéphrite d’une cystite simple est
    multiplié par 10 au cours de la grossesse. Le risque mortel, maternel et foetal, justifie
    une antibiothérapie précoce conforme aux recommandations les plus récentes. Enfin le
    lien entre infection maternelle (principalement urinaire) et pré-éclampsie a fait l’objet
    de plusieurs études, et d’une méta-analyse récente qui confirme l’existence de ce lien [5]
    La bactériurie asymptomatique est définie par la succession de deux cultures positives
    avec la même bactérie, et ceci, quelle que soit la leucocyturie. C’est pourquoi, quelle que
    soit la raison de la consultation médicale, le dépistage par bandelette urinaire d’une
    bactériurie est recommandé tous les mois à partir du 4e mois de grossesse. En cas de
    positivité, un ECBU doit compléter les investigations. Le traitement doit ensuite être
    entrepris en fonction des résultats de l’antibiogramme : amoxicilline, céfixime, nitrofurantoïne,
    pivmecillinam, ou encore cotrimoxazole. Ce dernier antibiotique doit être
    évité au premier trimestre de la grossesse. La durée recommandée du traitement est de
    5 j sauf pour la nitrofurantoïne, pour laquelle elle est de 7 j. Il n’y a pas de place pour les
    traitements courts (dose unique ou 3 j).
    En cas de cystite aiguë, le traitement doit être entrepris immédiatement, sans attendre
    les résultats de l’antibiogramme. Dans ce cas, c’est le céfixime (5 j) ou la nitrofurantoïne
    (7 j) qui doivent être utilisés en priorité.
    Dans la pyélonéphrite aiguë, une hospitalisation d’au moins 24 h à la phase initiale est
    recommandée. Le traitement ambulatoire est néanmoins possible au premier ou au
    début du deuxième trimestre, le plus souvent après 24 ou 48 h de surveillance, en
    l’absence de signe de gravité, de comorbidité associée, d’examen obstétrical normal et
    de conditions socio-économiques favorables. Dans ce cas, on aura vérifié la bonne tolérance
    d’un traitement par voie orale. L’ECBU est indispensable, de même que l’échographie
    des voies urinaires et le bilan du retentissement foetal. Le traitement initial repose
    sur une céphalosporine de troisième génération injectable (ceftriaxone ou cefotaxime),
    avec la possibilité d’ajouter un aminoside pendant 1 à 3 j (gentamicine, nétilmicine ou
    tobramycine). En cas d’allergie ou d’intolérance, un avis spécialisé devient indispensable.
    Enfin, après 48 h d’apyrexie, un relais per os peut-être effectué tenant compte des
    résultats de l’antibiogramme (amoxicilline, cefixime ou cotrimoxazole en dehors du
    premier trimestre de la grossesse). La durée totale du traitement est de 14 j.
    3
    Urgences infectieuses chez la femme enceinte
    L’intérêt du jus de canneberge (« cranberry » des anglo-saxons) est suggéré depuis longtemps
    dans la prévention des infections urinaires récurrentes chez la femme en général,
    et au cours de la grossesse en particulier. Compte tenu d’un profil de tolérance excellent,
    son utilisation pour le traitement et surtout la prévention des récidives peut être
    recommandé. [6]
    Tableau 1.
    Antibiotiques utilisables chez la femme enceinte [2].
    Antibiotiques Période embryonnaire
    Période foetale Période périnatale
    Grossesse< 2 mois Grossesse 2 à 8 mois Grossesse > 8 mois
    Aminoside (-) (-) (-)
    Amox.-Acide clavulanique
    (+) (+) (+)*
    Cotrimoxazole - (+) (+)
    Cycline - - -
    C1G, C2G, C3G
    orale, C3G inj.
    + + +
    Glycopeptide (+) (+) (+)
    Imipénem (+) (+) (+)
    Macrolide + + +
    Nitro-imidazolé - + (-)
    Nitrofuranes + + -
    Nitroxoline + + +
    Pénicilline + + +
    Phénicolé - - -
    Quinolone - - -
    Rifampicine (+) (+) (+)
    Synergistine + + +
    + autorisé
    - contre-indiqué
    (+) en l’absence d’information suffisante chez la femme enceinte, l’utilisation reste possible en
    cas de nécessité
    (-) toxicité connue chez la femme enceinte, utilisation possible en cas de nécessité impérative
    sous surveillance stricte et respect des précautions d’emploi
    * : sauf si risque d’accouchement imminent
    4
    G. Potel, E. Batard, N. Winer, C. Gras-Le Guen
    Grossesse et streptocoque B
    Le Streptocoque B demeure la principale cause de chorioamniotite, d’endométrite et de
    sepsis néonatal. Chez le nouveau-né, la survenue d’une méningite ou d’un sepsis à
    S agalactiae
    (Streptocoque du groupe B) menace immédiatement le pronostic vital. Malgré le
    développement du dépistage systématique de la colonisation vaginale pendant la grossesse,
    les cas d’infections néonatales continuent d’être observés, soit du fait d’un dépistage
    insuffisant, soit du fait de faux négatifs. [7,8]
    La chorioamniotite est une urgence obstétricale survenant lors de 0,5 à 10 % des grossesses
    et mettant en jeu le pronostic maternel, mais surtout foetal. La principale complication
    est en effet la prématurité, assortie d’une morbi-mortalité inversement proportionnelle
    au terme (4 % de décès chez l’enfant à terme versus 10 % ou plus en cas de
    prématurité) [9]. Outre le risque néonatal précoce de sepsis, d’alvéolite et de méningite,
    le risque d’atteinte de la substance blanche (leucomalacie périventriculaire) associée à
    une infirmité motrice cérébrale est augmenté en cas de chorioamniotite [10]. Les signes
    cliniques les plus fréquents sont la fièvre et la mise en travail, associés parfois à une sensibilité
    utérine, un liquide amniotique purulent, une tachycardie maternelle (> 100–
    120/min), une tachycardie (> 160/min) ou une altération du rythme cardiaque foetal. Si
    le Streptocoque B demeure le principal germe en cause,
    Escherichia coli
    est aujourd’hui
    responsable de 30 à 50 % des cas (dont 40 à 60 % sont résistants à l’amoxicilline). Certains
    discutent le rôle de l’antibioprophylaxie
    per partum
    par Pénicilline G recommandée
    et maintenant généralisée administrée aux femmes porteuses d’un Streptocoque B,
    et ayant permis une diminution de 50 à 80 % des infections néonatales précoces à
    Streptocoque B. Le traitement antibiotique
    intrapartum
    de la chorioamniotite est associé
    à une amélioration significative du pronostic maternel et foetal [11]. L’antibiothérapie
    maternelle doit être la plus précoce possible (même en cas d’accouchement imminent),
    large spectre et probabiliste. En l’absence de consensus ou recommandations
    officielles, une injection intraveineuse ou intramusculaire de 1 g de ceftriaxone
    ±
    associée à 5 mg/kg de gentamicine peut être préconisée. Alors qu’une tocolyse n’est
    pas indiquée (sauf terme extrême ?), il faut envisager avant 34 SA une injection de bétaméthasone
    (2 ampoules intramusculaire) qui diminue significativement la morbi-mortalité
    néonatale tout en transférant la femme vers un centre de naissance de niveau III.
    Paludisme et grossesse
    La survenue d’une impaludation au cours de la grossesse constitue une cause de surmortalité
    materno-foetale. Un accès palustre est d’autant plus grave (neuro-paludisme)
    que l’impaludation se produit dans une zone de faible endémicité. Dans les zones fortement
    impaludées, c’est surtout l’anémie materno-foetale qui fait la gravité de la maladie.
    [12]
    Du fait de la grande fréquence de la résistance à la chloroquine, l’OMS recommande
    désormais préférentiellement l’utilisation de l’association quinine-clindamycine, aux
    3 trimestres de la grossesse. Toutefois, en cas de mauvaise tolérance (hypoglycémie) à la
    quinine, les associations contenant de l’arthemeter (Riamet
    ®️
    ) peuvent être utilisées au
    moins durant les 2
    e
    et 3
    e
    trimestres. [13]
    5
    Urgences infectieuses chez la femme enceinte
    Les infections potentiellement tératogènes
    La toxoplasmose
    La primo-infection à
    Toxoplasma gondii
    pendant la grossesse continue à être responsable
    de 500 à 5000 toxoplasmoses congénitales annuelles aux États-Unis [14]. En France, le
    taux de prévalence de la séro-conversion avant la grossesse était estimé à 80 % dans les
    années 1960, et autour de 66 % dans les années 1980, avec de fortes disparités régionales.
    Dans un rapport publié en 2003, l’INVS estimait à environ 300 cas annuels le
    nombre de toxoplasmoses congénitales [15]. Les conséquences pour le foetus sont
    d’autant plus graves que la toxoplasmose maternelle a été plus précoce, allant de
    l’atteinte visuelle ou auditive aux convulsions, au retard mental ou psychomoteur, en
    passant par les atteintes hématologiques, voire la mort.
    La contamination est digestive, par contact avec les chats, ou par absorption d’aliments
    contaminés, notamment la viande de mouton insuffisamment cuite.
    Les signes cliniques de la maladie sont discrets, voire absents, mais peuvent néanmoins
    faire l’objet d’une consultation médicale pendant la grossesse : fièvre modérée, associée
    ou non à une polyadénopathie.
    Le diagnostic repose sur la sérologie, obligatoire en France en début de grossesse. La
    constatation d’une séro-conversion pendant la grossesse conduit à poser l’indication
    d’une antibiothérapie par spiramycine, jusqu’à l’accouchement. C’est un macrolide utilisable
    pendant toute la grossesse. Toute suspicion de toxoplasmose pendant la grossesse
    nécessite le recours à un avis spécialisé, de même que toute suspicion de toxoplasmose
    néo-natale
    La rubéole
    Le virus de la rubéole a été le premier virus reconnu comme tératogène. Les campagnes
    de vaccination ont permis la quasi-disparition des conséquences foetales de cette maladie.
    La grossesse ne modifie pas les manifestations cliniques de la maladie. Après une
    incubation de 14 à 21 j et une phase initiale de 1 à 5 j associant malaise général, toux et
    une conjonctivite, succède un rash cutané et une polyadénopathie. En pratique, la
    rubéole congénitale a disparu, avec un seul cas rapporté en 1989. [16]
    Le cytomégalovirus
    Le cytomégalovirus (CMV) est responsable d’infections communes possiblement responsables
    d’une maladie congénitale, avec une incidence de 1 à 2 % des naissances. Sur
    le plan clinique, seules 10 % des femmes présentant une primo-infection ont des manifestations
    cliniques de type mononucléosique : fièvre, adénopathies, pharyngite,
    arthralgies diffuses et atteinte hépatique biologique [17]. Une réactivation ou une
    ré-infection par le CMV peuvent survenir, possiblement plus fréquentes pendant la
    grossesse. L’infection foetale survient dans environ 40 % des infections maternelles par
    le CMV. La maladie est ubiquitaire, et peut se transmettre au foetus par voie transplacentaire,
    pendant l’accouchement ou lors de l’allaitement. L’infection est transmise au
    nouveau-né dans environ 38 % des cas. Aujourd’hui, l’efficacité, et le rapport bénéfice/
    risque du Ganciclovir restent à démontrer et doivent être réservés aux enfants le plus
    sévèrement atteints [17]
    6
    G. Potel, E. Batard, N. Winer, C. Gras-Le Guen
    Les infections à HSV-VZV
    L’infection par le virus de l’herpès (HSV-2) est l’une des MST les plus répandues. La
    transmission de l’infection vers le foetus est devenue un problème sérieux de santé
    publique.
    Au cours des 30 dernières années, la séro-prévalence du HSV-2 a augmenté de 30 %,
    touchant aujourd’hui 1 adulte sur 5 aux États-Unis [18]. En Afrique subsaharienne, la
    prévalence chez les femmes est de l’ordre de 50 à 80 %.
    Une femme enceinte présentant une infection, qu’il s’agisse d’une primo-infection ou
    d’une récurrence peut être traitée par acyclovir ou valacyclovir, malgré l’absence
    d’AMM pour ces produits chez la femme enceinte. À ce jour, aucune conséquence
    foetale délétère de ces traitements n’a été rapportée. La constatation d’un herpes génital
    avant l’accouchement est une indication de césarienne. En revanche, plusieurs études
    randomisées ont suggéré qu’administré après la 36
    e
    semaine de grossesse, le traitement
    réduit le risque de transmission et donc probablement la fréquence des césariennes. La
    constatation d’un épisode inaugural pendant la grossesse conduit à la prescription de
    valacyclovir (500 mg 2 fois par jour pendant 10 j). En cas d’épisodes récurrents, la prescription
    de 250 mg 2 fois par jour de la 36
    e
    semaine de grossesse jusqu’à l’accouchement
    est recommandée [19].
    Quant au virus de la varicelle, son risque de survenue pendant la grossesse est limité,
    compte tenu de la grande fréquence (90 %) de l’immunité acquise pendant l’enfance. Le
    risque de varicelle néo-natale est réel lorsque la mère présente des signes typiques (éruption)
    5 j avant ou 2 j après l’accouchement. Dans ces conditions, l’administration
    d’immunoglobulines spécifiques au nouveau-né est alors indiquée [20].
    Conclusion
    La plupart des infections chez la femme enceinte réclament une prise en charge spécialisée.
    Néanmoins dans les conditions de l’urgence, certains réflexes diagnostiques et
    thérapeutiques (concernant notamment l’infection urinaire) doivent être connus des
    praticiens amenés à prendre en charge ces patientes.
    􀀉
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